Le silence du salon de Lauriana Voyance semblait écraser dans l’air, notamment une attente invisible suspendue entre les murs. Les bougies diffusaient une jour tamisée, projetant sur la table de velours des ombres mouvantes qui dansaient au rythme des ambitions. Noémie, assise arrière son sport de cartes, savait que ce quiétude n’était que temporaire. La nuit n’était jamais royalement silencieuse, pas ici, pas dans cet site où l’invisible et l'horizon se rencontraient. Le chat enliser, très posté sur le rebord de la fenêtre, scrutait la nuit avec une attention silencieuse. Il percevait évident tous mes amies la présence d’un visiteur, notamment s’il était relié aux âmes en quête d'authenticité. 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Lauriana Voyance accueillait toujours celui qui étaient à un croisée des chemins avec leur être, ce qui ne pouvaient plus avancer sans renfermer ce qui se jouait en eux. Sans attendre, elle s’assit en effigie de Noémie, son regard oscillant entre les cartes et la eclat des bougies. Noémie battit doucement son rugby, laissant le temps à l’énergie de sa cliente de s’y imbiber. Chaque carte portait déjà un fragment de sa réalité, un degré de ce qui devait sembler proclamé. La voyance par téléphone sans carte bancaire aurait pu lui proposer des avertissements instantanées, mais ici, dans l’intimité feutrée de la pièce, la renseignement prenait une toute autre ampleur. La femme coupa le rugby avec hésitation, et Noémie retourna la première carte. Une rue bordée d’arbres, plongée dans une brume épaisse. Un chemin imprécis, une pilotage qui semblait floue mais qui existait toutefois, fiable au-delà de l'invisible des sentiments. La second carte représentait un sablier fissuré, donnant s’écouler son sable légèrement mais inexorablement. Le temps qui passe, une échéance qui se rapproche, une capture de réglementation qui ne pouvait plus sembler évitée. Lauriana Voyance mettait couramment en lumière ces sales périodes suspendus où l’hésitation devenait plus pesante que l’action elle-même. Enfin, la tierce carte apparut. Une porte entrebâillée, laissant trier une ajour or par l’ombre. Une possibilité, une flagrance à découvrir avant qu’elle ne disparaisse. La femme fixa cette portrait, ses doigts crispés sur ses genoux. Le chat obscur descendit légèrement de son perchoir et vint s’installer auprès d’elle, levant les yeux avec cette force intime aux êtres qui perçoivent ce que l'humanité ne voient toujours pas. Noémie savait que le moment de bascule venait d’avoir nullement. Elle rassembla les cartes avec douceur, préservant le silence qui s’était installé. 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